vendredi 28 décembre 2012

Labeur Putrique vous apprend le japonais ! (2)

Devant le succès de la première leçon, Labeur Putrique enchaîne avec un cours qui, n'en doutons pas, sera utile à un grand nombre de lecteurs. Prochaine leçon : giga purin.



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LEÇON 2 : LA CALVITIE
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durée de la leçon : environ 50 minutes
niveau : faux-débutants
matériel pédagogique : une vidéo youtube, le texte de la chanson "Hage no uta"
compétences linguistiques visées : se moquer gentiment des chauves, appréhender
avec humour le phénomène de la calvitie
points grammaticaux étudiés : revisions des enclitiques, expression de la demande et du désir
input culturel : le business de la calvitie au Japon

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AMORCE DE LA LEÇON
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L'apprenant visionnera plusieurs fois le clip vidéo de la chanson
"Hage no uta" (litt. "la chanson des chauves").
En voici l'adresse URL actuelle :

http://www.youtube.com/watch?v=_sGFlcguZDw



L'enseignant demandera combien de mots ont été isolés et
s'attendra certainement avoir pour réponse "kaminoke" [kami no ké]
(=les cheveux), atama (=la tête), yume [you-mé] (=le rêve).
L'enseignant distribuera alors le texte de la chanson, agrémenté si
nécessaire de transcriptions furigana ou rômaji :

あなたは髪の毛ありますか anata ha kaminoke arimasu ka
はげはげ こんなのや~だ hage hage konnano ya da
髪の毛消え去っていく kaminoke kiesatte iku
はげはげはげは~ hagehagehageha

あなた~の髪の毛くれますか?anata no kaminoke kuremasu ka
はげはげこんなのやだ hage hage konnano ya da
僕たち髪の毛無い bokutachi kaminoke nai
あなたの髪ほしい anata no kami hoshii
それを僕の頭に植えつけ sore wo boku no atama ni uetsuke
くしでとかすのが夢 kushi de tokasuno ga yume
はげはげはげはげは~  hagehagehagehageha

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QUESTIONS DE COMPREHENSION
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Vrai ou faux ? Justifiez.

Dans cette chanson...
1) les chauves envient ceux qui possèdent (encore) des cheveux.
2) les chauves désirent se peigner.
3) les chauves désirent implanter les cheveux des non-chauves sur leur
chef dégarni.
4) le propos est métaphorique : les chauves sont à col roulé et les
cheveux représentent le mons veneri.

(réponses : V - V - V - On ne sait pas)

L'exercice terminé, il est envisageable de visionner la vidéo deux
fois. La première fois : lecture silencieuse du texte. La deuxième
fois : exercice de shadowing.

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VOCABULAIRE ET GRAMMAIRE
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anata = vous
kaminoke [kami no ké] = les cheveux
L'enclitique ha indique le thème de la phrase et le ka final l'interrogation.
L'enseignant demandera une traduction à l'apprenant, qui pourrait être :
"avez-vous des cheveux ?"

hage [ha-gué] = la calvitie, chauve
konnano [kon'-na no] = pareil(le), semblable, cette sorte, ce genre
iya = mauvais, détestable, déplaisant
Traduction littérale proposée : "La calvitie, une telle chose est détestable".

Exercice de réemploi : l'apprenant remplacera "hage" par le mot de son choix.

kiesatte iku [kiésat-te i-kou] = disparaître, partir
Traductions proposées : "Mes cheveux disparaissent", "mes tifs mettent les bouts".

anata no = le no indique la possession, "anata no" se rapprochant par
là des adjectifs possessifs "votre, vos".
kuremasu [kou-lé-mas'] = forme potentielle du verbe kureru [kou-lé-lou],
"donner". Comme vu précédemment, le ka indique l'interrogation. Cette
forme est également utilisée pour les demandes.
Traduction : Pouvez-vous me donner vos cheveux ?

L'enseignant procédera à quelques mises en situation.

bokutachi [bo-kou-ta-tchi] = "tachi" indique le pluriel, "boku" signifie
"moi, je" -> "nous".
nai [na-ï] = indique la négation.
Traduction : "nous n'avons pas de cheveux". À noter : les enclitiques
ont disparu, comme cela se remarque souvent à l'oral. (forme correcte
: bokutachi ha kaminoke ga nai).

hoshii ['ho-shi-i]= désirer, vouloir. Le sujet est sous-entendu.
"Nous voulons tes cheveux".

L'enseignant procédera à quelques mises en situation, en utilisant par
exemple le vocabulaire de la leçon 1.

sore [so-lé] = "ça", pour "tes cheveux".
uetsuke [ué-tsou-ké] = vient de uetsukeru [ué-tsou-ké-lou], "planter,
repiquer, implanter". Il s'agit de la forme impérative informelle,
indiquant un ordre vif.

kushi [kou-shi] = "peigne". Le "de" [dé] indique le complément
circonstanciel de moyen.
tokasu [to-ka-sou] = "se peigner". "no ga" pourrait se traduire par "le fait de".
yume [you-mé] = "rêve".
"On rêve de se peigner", "nous peigner est notre rêve" (et non pas "nous pogner", onani suru
[o-na-ni sou-lou] ou bien, plus élégant, senzuri suru [Seine-zouli sou-lou]).

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VOCABULAIRE ADDITIONNEL
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hanage ['ha-na-gué] = les poils du nez
chinge [tchin-gué] = les poils de bite
shirige [shi-li-gué] = les poils des fesses
mange [man'-gué] = les poils de chatte
chichige [tchi-tchi-gué] = les poils des seins

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INPUT CULTUREL
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"L'industrie de la perruque, ça rapporte gros, je te le dis, moi. (...)
Tu l'ignore peut-être, mais une perruque ne peut se garder que deux ou trois ans, pas plus.
Celles que l'on fabrique maintenant sont extrêmement fragiles, et s'abîment très vite.
Comme une perruque tient directement sur la peau du crâne, les cheveux naturels juste
en dessous tombent encore plus vite, et en général il faut changer au bout de deux ans pour un modèle plus adhérant. Et imagine qu'un jour tu en portes une. Au bout de deux ans, tu constates qu'elle est usée, mais est-ce que tu vas te dire : "Bon, à partir de demain, je vais au bureau sans perruque (...)" ?
 - Sans doute pas.
- Ben non, bien sûr. Ce qui veut dire que quand on commence à mettre une perruque, on est condamné à en porter à vie."

Extrait des Chroniques de l'oiseau à ressort de Haruki Murakami
(Je ne comprends pas pourquoi ce titre fait sourire le Chasseur...)

mercredi 19 décembre 2012

Kimono, rire et mécanique (par Robinet)

 (je sens que cette image va plaire au Chasseur...)


Lu un excellent article dans le Monde (comme quoi) :

http://www.lemonde.fr/style/article/2012/12/18/la-barbe-ne-fait-pas-le-philosophe-mais-le-comique-de-la-mode-si_1807631_1575563.html


L'article reprend l'analyse bergsonienne bien connue du rire comme rappel à l'ordre (à la vie, à l'improvisation créatrice) là où du mécanique est plaqué sur du vivant, pour l'appliquer à la mode :


"(...) cette vision du mécanique et du vivant insérés l'un dans l'autre nous fait obliquer vers l'image plus vague d'une raideur quelconque appliquée sur la mobilité de la vie, s'essayant maladroitement à en suivre les lignes et à en contrefaire la souplesse. On devine alors combien il sera facile à un vêtement de devenir ridicule", poursuit Bergson*. Pour illustrer ces propos, viennent immédiatement à l'esprit ces pantalons trop baggy ou ces robes exagérément cintrées qui font s'apparenter les silhouettes de ceux qui les portent à celles de pantins, bouffons, clowns, pingouins, poupées, "mannequins" (c'est-à-dire au premier sens du mot : imitations artificielles – de cire, de paille, de plâtre – de la figure humaine). Puis un doute nous saisit : et si ces exceptions étaient la règle ?! Si n'importe quel article de mode était doté d'un potentiel comique ? Car tout vêtement, tout accessoire, toute "tenue" nous fige et nous artificialise un peu. Ainsi, "on pourrait presque dire que toute mode est risible par quelque côté", continue Bergson.

Wesh bout d'bois ! Voilà qui est bien dit. 


Alors la mode, oui bien sûr, ça m'a toujours semblé répugnant, ces poses, ces mines, ce sérieux.


Pourtant, j'avais en tête en lisant le papier un tout autre exemple ; non pas les pantalons baggy, les chaussures à talon, les jeans "slim" mais plutôt, n'est-ce pas, le kimono qui, ne cherchant même pas à imiter la souplesse de la vie, transforme toute personne en lapin Duracell plus ou moins bossu, affichant un symbolisme un peu ridicule... et, qui devient en fin de compte inélégant par trop rigide, chargé et prétentieux, dans un pays qui prône souvent, au contraire, les vertus de la simplicité (wabi-sabi, iki, esthétique zen etc., je ne vais pas faire mon Barbery).


(cela dit, c'est un vêtement qui doit plaire aux quelques blogueurs phallocrates qui me lisent, je ne cite personne : en kimono, autonomie zéro, et impossible pour une femme d'aller bien loin)


Merci au vieux Bergson, et à Sophie Chassat, l'auteur de l'article. Je comprends mieux maintenant ce qui m'a toujours semblé risible dans cette esthétique ultra-guindée, dans ce vêtement si raffiné, si prout-prout,  que seul Michaux avait su mettre en lumière, en parlant des geisha bossues à la poitrine comprimée, si je me souviens bien, dans Un Barbare en Asie, ce livre d'une réjouissante mauvaise foi qu'il est bon de relire de temps en temps, en cas d'indigestion de tatami.


et vive le áo dài ;-)

vendredi 14 décembre 2012

Labeur Putrique vous apprend le japonais !


La blogosphère, ainsi que les théoriciens de l'apprentissage des langues, peuvent dire merci !
Un cours inédit proposé par Pr. Labeur Putrique, directeur d'école de bio-sédimentation à Moustachi-Fépacho, également professeur de japonais à l'université pour filles de Ooookayama, récemment intégré à l'équipe (réduite : LCG et Rob') du Chasseur Gaijin !
Prochaine leçon : la calvitie.

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LECON 1
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durée de la leçon : environ 30 minutes
niveau : faux-débutant
matériel pédagogique : vidéo de la chasse d'eau pour enfant,
disponible gratuitement sur le site youtube.com
compétences linguistiques visées : parler du caca, acquérir le
vocabulaire relatif aux toilettes
principaux points grammaticaux étudiés : les verbes au passé, à
l'impératif, révision des adjectifs, l'omission des enclitiques dans
le langage oral
input culturel : le rapport des Japonais à la scatologie

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AMORCE DE LA LECON
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L'apprenant visionnera deux fois la vidéo promotionnelle (?) suivante
: "Kodomo ga norinori de unko suru dôga" (trad. lit. "Vidéo de
l'enfant qui fait caca surexcité"). L'adresse URL actuelle est :

http://www.youtube.com/watch?v=euFl2Ghyj7M

L'apprenant prendra soin de noter les mots qu'il connaît déjà.

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QUESTIONS DE COMPREHENSION
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Vrai ou faux ? Justifiez.

1) L'enfant fait pipi.

2) La machine se moque de lui.

3) L'enfant a la diarrhée.

4) L'enfant ne comprend pas le fonctionnement de la machine.

5) La jeune fille apparaissant vers 0:40 est une manifestation de
l'imaginaire malade du créateur de cette vidéo.

(réponses : F / F / F / F / V)

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VOCABULAIRE ET GRAMMAIRE
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L'apprenant peut maintenant prendre connaissance du vocabulaire.

L'enfant commence par hurler "toire toire toire" :

- toire [to-i-lé] = les toilettes.
On peut traduire cette série par "toilettes toilettes toilettes!",
voire "aux toilettes, aux toilettes, aux toilettes !".

La machine pose la question : "oshikko ka na... unchi ka na ?"

- oshikko [o-shik-ko] = le pipi
- unchi [oun-tchi] = le caca
(mots appartenant au vocabulaire enfantin)

N.B. : le un de unchi serait une onomatopée, exprimant la poussée.
便強になりましたか? ;-)

le "ka" marque l'interrogation, et le "na" sert à renforcer
légèrement la question (à l'oral uniquement).
La traduction serait donc : "C'est du pipi... ou du caca ?"

Deux autres phrases prononcées par la machine sont :

"aoi botan oshite" / "akai botan oshite"

- aoi [a-o-i] = bleu
- akai [a-ka-i] = rouge
- botan [bo-tan'] = bouton (transcription phonétique de l'anglais "button")
- oshite [o-sh(i)-té] = forme impérative (familière) du verbe "osu", appuyer.
Traduction : "appuie sur le bouton bleu/rouge"

Le leitmotiv de l'enfant est "unchi deta", dont nous allons analyser le sens.

- deta [d'État] = verbe "deru" (partir, sortir) au passé.

Unchi est le sujet du verbe. La forme correcte serait "Unchi _ga_
deta
", mais à l'oral, il est possible d'omettre l'enclitique "ga".
On pourrait traduire par "la crotte est sortie", voire "j'ai chié".

La scène se termine par une parole de la machine, qui dit "Gambatta ne".

- gambatta [gam'bat-ta] : verbe "gambaru" (faire des efforts,
persévérer) au passé.

Le "ne" sert à renforcer le sens.
À noter : le sujet n'est pas exprimé, il est sous-entendu,
comme cela se remarque très souvent en japonais.

Traduction : "tu as fait du bon travail !". (variantes : "C'est du bon boulot" / "Bien ouèj gros !")

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VOCABULAIRE ADDITIONNEL
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- kômon [koo-mon'] = l'anus. J'ai mal à l'anus : "kômon ga itai"
[koo-mon' ga i-ta-ï]
Peut également signifier (avec des caractères chinois différents) "la
porte de l'école".

Exercice :
Traduisez en japonais : "Rendez-vous à la porte de l'école à 18
heures"/"On se voit dans ton cul à 18 heures".
(réponse : "jû-hachi ji ni kômon de aô" [djou 'hatchi dji ni koomon' dé aoo])

- ji [dji] = hémorroïdes.
- geri [gué-li] = la diarrhée
- bempi [bem-pi] = la constipation
- kayui [ka-you-ï] = ça me gratte
- kusai [kou-sa-ï] = ça sent mauvais.

En classe, l'enseignant demandera aux apprenants de faire quelques
exercices de réemploi, à l'oral.

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INPUT CULTUREL
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Cette vidéo pourrait sembler navrante à l'apprenant non-averti.
Il est donc nécessaire de préciser qu'au Japon la scatologie n'est en
rien taboue, bien au contraire. Petits et grands aiment le caca, qui
apparaît régulièrement dans la culture populaire (mangas, jeux vidéo -
l'enseignant pourra évoquer Dr. Slump et le jeu Toilet Kids)
mais aussi dans la culture plus traditionnelle (estampes, e-maki,
théâtre).
Au contraire, le cynisme même léger pourra mettre des Japonais
particulièrement mal à l'aise, dans une "nomikaï" (soirée arrosée) par exemple.

Pour approfondir : http://www.ou-pas.net/monpatron_atlas.htm.
"Le japonais aime donc aussi à se bourrer la tronche avec ses
camarades de bureau, en chantant comme une casserole des chansons de
chie (la musique japonaise est de facto un genre de l'humour
japonais), avant de regarder une émission ou l'on forcera un petit
maigre à manger des mouches mortes pendant qu'un gros sale lui lèche
les aisselles. A ce stade, une blague anodine déclenchera un bain de
sang très bref, mais très sanglant (et très baignant), on évitera de
se regarder les uns les autres en rentrant chez soi et chacun sera
d'accord pour dire que c'était une bonne soirée
."

lundi 10 décembre 2012

JE BANDE MON SESQUE !!!!


Vidéo faite par El Sushi, tu m'a bien fait bandé mon salaud !

Vivement qu'on aille à Ueno se chopper du gros velu !!
Robinet (qui est devenu co-rédac chef) me dit qu'il veux un article de toi, alors je transmets !

À plus sur Uranus,

Le Chasseur Gaijin

PS : RECHERCHE VIDÉO DU FILM "UN CHIEN DANS LA CHATTE"
RIEN DU TOUT SUR INTERNET, PFFFF
JE FAIT APPEL AUX LECTEUR DE CE BLOG POUR M'AIDER A RETROUVER CE FILM CULTE !!

dimanche 2 décembre 2012

lu dans le internet (par Robinet)

Les vies japonaises sauvées par le nucléaire !

Une découverte palmaire qui nous vient du site d'extrême-droite I like your style (en français : "j'aime bien ton style"). Un site hyper-haineux, qui indique d'emblée que sa rédaction "ne [veut] pas [notre] bien" : si je comprends bien ils se qualifient eux-mêmes de mauvais et nuisibles, et j'aurais tendance à les croire, sur ce coup.


Voici l'article :

http://ilikeyourstyle.net/2011/03/18/les-vies-japonaises-sauvees-par-le-nucleaire/

C'est pas très beau tout ça, et ça s'appelle l'idéologie.
On n'est plus exactement dans le même monde que les beaufs inoffensifs descendus dans le billet précédent.

Si le Japon de 1945 avait fait le choix du principe de précaution, il n’aurait jamais opté pour le nucléaire…. (...)
Concrètement, cela voudrait dire qu’il ne serait jamais devenu la seconde puissance capitaliste de la planète et que le tremblement de terre ainsi que le tsunami de 2011 auraient dévasté un pays en voie de développement, comme on dit, de la taille industrielle de l’actuel Mexique ou de la France des années 1950…. Plus prosaïquement encore, ça signifie qu’il n’y aurait aucun risque de catastrophe nucléaire à l’heure où je vous écris, pas davantage que dix ou vingt mille personnes ensevelies sous les décombres de leurs maisons mais un ou deux millions de morts, à l’ancienne, comme au temps d’avant le capitalisme et l’argent-roi, quand l’homme vivait en harmonie avec la nature au lieu de chercher à la dominer.

Voilà ce qui s'appelle penser !  Putain, le 18 mars 2011 en plus !
C'est de la bonne grosse warp zone argumentative tellement grossière qu'on pense à un canular pataphysique. Oh les concepts de bourrins, oh la mauvaise foi, oh l'absence de la plus petite décence.
Soral à côté c'est Jankélévitch.

Terminons par un commentaire lu sur la même page :

Ben moi je connais bien les Japonais et je n’ai aucun pincement au coeur en les voyant crever :)
Des ennemis même travailleurs restent des ennemis.
(ce ne sont pas nos 1ers ennemis mais quand même des grosses putes)
Je dois être un enculé MWUAHAHAHAHA mais je les fréquente/connais trop pour les admirer en aucune façon.

Posez-vous une seule question: pourquoi les Blancs ont autant de succès romantiquement dans ce pays ? Il doit bien y avoir une raison :) 

Et sans que personne, lecteur ou modérateur, y trouve à redire.
Vous avez bien gerbé ? Moi aussi. 

Allez, la musique.


Rob'

mardi 30 octobre 2012

La beaufosphère nippono-centrée (par Robinet)

Oauis, c'est moi, le Chasseur Gaijin, pfff...
Robinet arrête pas de me tanner le cuir pour que je publie son article dont personne ne veut et pour causse ! tout le monde s'en fout de la blogosphère bloqué sur le Japon.Qu'est-ce qu'on en a à braire de cette bande de maroilles ??
Robinet, je publie ton truc, j'te l'fais gratos, de toute facons j&'y comprend pasgrand chose, arrête de faire ton Robospierre, prends la vie du bon côté grand et vivement qu'on s'refase un plan mésanges.

à bientôt dans les naseaux,

CG

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La beaufosphère nippono-centrée


    Après les heures sinistres du "péril jaune", des fourmis de Mme Cresson et des "japoniaiseries", le pays fascine, remodelant une forme de japonisme, cette fois à la portée de tous. Le Japon a cessé d'être fermé à double tour, et les possibilités offertes par le visa vacances-travail (on notera l'humour involontaire de l'oxymore), ou par les "écoles de langues étrangères" (vaste sujet, qui n'a pas encore reçu l'éclairage qu'il réclame) permet à de nombreux Français de vivre sur cette terre promise.

C'est donc en toute logique que les blogs consacrés au Japon pullulent. Au sein de cette catégorie, un phénomène aurait tendance à prendre de l'ampleur ces dernières années : la diffusion accélérée d'un certain coefficient de beauferie. Faisons-leur un peu de pub : la palme de l'inélégance revient bien sûr au Gaijin Hunter, un cacographe dysorthographique expliquant comment "pécho" de la "J-bitch", indiquant la "date de péremption d'une japonaise", tout en faisant le "bilan" de ses conquêtes d'un soir... La classe totale, et un extrait pour que tout le monde en soit bien convaincu :

Alors ok elle habite à Seibu-Yagisawa qui est quand même un peu beaucoup le trou du cul du monde avec un KFC comme seul et unique restaurant à 5 km à la ronde [...] mais bon elle au moins a foutu clim + ventilo quand on était dans son appart ! On s’est donc mater un film, on a baisé puis avant de partir elle m’a fait la cuisine, une bonne soupe miso + un bon tonkatsu, je suis reparti j’étais content.

Sans commentaire. Mais, à sa décharge (si je puis dire), il est loin d'être le seul. Citons Robert Patrick (secrets de polichinelle du non-dupe type, clichés réacs, le tout sur un ton pseudo-populo), Senbei (une désinvolture de façade qui cache un grand conformisme, et bien sûr l'habituel ricanement jaune-gras), Clarence Boddicker (mise en scène de soi, ambiance Bernard Tapie / bulle économique, photographie de ses pompes), j'en passe, allez voir leurs liens si cela vous chante. J'ai décidé d'appeler cette constellation de génies la beaufosphère nippono-centrée. Et comme dans certains cas (les plus simples), la seule exemplification permet de cerner immédiatement les modalités d'effectuation d'un concept, voici une petite sélection :

À défaut de défoncer des culs, j’explore pourtant avec entrain les fondements de la société pour n’en extraire qu’un jus léger, peu fertile et qui laisse un goût âpre en bouche.

Je suis bien content d’être le seul, parce que ça flatte mon égo d’être le seul à qui le mot GAIJIN s’adresse ce soir, que les filles regardent avec des yeux luisants de désir de se faire un oreiller cette nuit avec ma grosse teube encore enflée du rut précédent, ou pas. C’est peut-être juste l’alcool ou la clim à fond qui attaque les yeux.

Chauffeur en BMW série 7 à Haneda, check-in rapide au Grand Hyatt Tokyo, dîner chez Pierre Gagnaire, et une fin de soirée dans un kyabakura où l’une des hôtesses me faisait du pied tout en me disant que ma femme avait bien de la chance. Sur que si je l’avais tronché, elle aurait probablement eu le bon goût de parler de « ma femme » sur l’oreiller.

Et qu’est-ce qu’on peut bien écouter dans la KKmobile ?

Des parquets qui glissent, des escaliers qui craquent, des recoins sombres où grand-père essayait de coincer sa petite fille à peine pubère (qui craque surement plus qu’elle ne glisse) à l’époque bénie de la loi du silence.

Les bonnes valeurs d'antan ont presque disparues, au profit d'un mercantilisme surabondant. On pourrait en dire autant pour la France et d'autres pays modernes, mais le Japon atteint tous les extrêmes. Et que dire des collégiennes de 14 ans qui donnent leurs corps pour un sac Prada ? Ne manquent-elles pas tout simplement de repères ?

Voilà, je voulais juste t'éclairer un peu, pour que tu finisses pas aigri à penser que les nanas asiatiques ont toutes un portefeuille à la place du cœur. Il faut que tu saches que leur rapport à la vie, c'est leur rapport à la société dans laquelle elles souhaitent s'intégrer, et que cette intégration passe par des phases obligatoires, auxquelles toi-même tu devras te soumettre si tu veux que votre couple survive. Mon conseil : deviens un mâle alpha qui gagne sa vie comme un boss, ou baise que des nanas de 18 ans.

Le premier homme qui cherche a me toucher les coucougnottes, je lui arrache les siennes avec mes dedans. (sic)

Il va être question de bulles pleines de « pop », d’égocentrisme forcené havane en bouche et d’une pincée de libéralisme au sommet d’une tour de 54 étages en plein Tokyo Mid-Town.

D'ailleurs, j'avais quand même demandé aux nanas ce que des bonnasses comme elles foutaient dans un gôkon et elles m'avaient répondu qu'elles venaient surtout pour rencontrer des gens nouveaux, ben oui, je me doutais bien que pour se faire sauter elles avaient pas besoin de rencontres organisées, tu penses.

Dans le train, le japonais mâle regarde les pubs pour des journaux promettant des filles nues (Playboy, Gendai, etc...).
La japonaise femelle, elle, regarde les pubs pour des journaux promettant les derniers vêtements. Et moi, mâle français exile, je regarde le tout en me demandant ou se trouve le chaînon manquant.


On aura remarqué la fréquence de l'alibi sociologique, tic des semi-habiles qui se croient au-dessus de ce qui les détermine, alors qu'à l'évidence, il est difficile de faire plus scriptés que ces équarrisseurs du goût et de l'intelligence, adhérant aux pires clichés de l'époque comme un morpion à un pubis. Ces blogueurs écrivent tous de la même manière, ont le même "humour" bas de front, le même goût pour la pantalonnade vulgaire (n'est pas Rabelais qui veut) et l'arrogance vaguement cynique du petit marquis expatrié qui "en sait long". Viandards de droite, pseudo-humoristes au cambouis, adeptes du sarcasme malin à la Canal +, les membres de cette fine équipe ressortent sans l'ombre d'un doute du nihilisme le plus accompli, et trouvent dans un certain Japon (Shibuya-Roppongi, pour faire vite), un terrain de jeu en accord avec leur âme (bruit de chasse d'eau).

Et pour qui me rétorquerait qu'il existe des blogs de qualité sur le Japon, des écrits plus sophistiqués, réflexifs, au hasard les Tropiques Japonaises de Stéphane Barbery, je ferais remarquer que l'opposition n'est qu'apparente. Un extrait de ces moroses et prétentieuses Tropiques, trouvé aux détours de longues digressions para-philosophiques :

Les deux sexes aujourd’hui souffrent de ne plus être assignés à une place clairement définie. (...)
Une des raisons pour lesquelles les femmes japonaises fascinent universellement tient peut-être à ce qu’elles continuent, elles, d’être assignées à une place claire où elles peuvent se déployer comme femmes.
(dans un post qui fait l'éloge de la chanson ridicule "Kanpaku Sengen", post par ailleurs intitulé "Femmes je vous aime. De me servir.")


On continue ?
 

Le français est un gueulard jamais content.
C’est sa condition humaine d’être révolté. (...)
Parce que le destin d’un français n’est pas seulement de mettre fin au trauma psychohistorique de la décapitation de son roi en montant sur le trône afin de rétablir l’ordre cosmologique, il doit – par sa seule capacité à énoncer clairement le Juste – offrir sa poitrine au tir des balles de toutes les iniquités pour mourir en sauveur universel.

Les grèves en France sont des matsuri que se bricolent le corps collectif parce qu’il en a besoin.


Misogynie délicatement fardée de respectabilité "ethnologique", essentialisme, attachement archétypal à l'ordre : il suffisait de gratter un peu le fond de la casserole. C'est la même personne qui écrit sur Twitter :

#JLJP [j'aime le Japon pour] nous donner un aperçu de ce que pourrait être la France sans 68

Comment s'étonner après cela que son blog figure dans les liens de Senbei et de Robert Patrick ?

Tous ces graphomanes, par delà les différences dans la forme, partagent un même esprit : l'antithèse du concept d'iki, qui les juge. Et l'absence de critique, qui a pourtant existé pendant quelques années avec le site satirique Le Syndrome de Tokyo, fait que cette misérable beaufosphère en expansion éprouve de moins en moins le besoin de cacher ses pieds dégueulasses.

lundi 17 septembre 2012

Le mystère de la disparition


Aujourd’hui je vais m’attaquer au mystère de la disparition soudaine de la A-Bitch (Animal-Bitch).

Si jamais vous avez été assez intelligent pour ne pas épouser la première guenon que vous avez rencontrée, il y a forcément un moment où vous avez été confronté à ces fameuses disparitions lors de vos relations et vos rencontres avec les A-Bitches.



Voici différents cas de figure qui sont du vécu :

Cas numéro un : Vous avez couché avec une truie, une jument, une perruche une ou deux fois et tout s’est vraiment super bien passé avant et après vos rapports sexuels. Malgré ça, elle ne vous recontacte plus après ça et ne répond plus aux mails, ou SMS.

Du coup là, tu commence à te demander si tu as vraiment assuré au lit, ou si tous ses sourires étaient pipés (oui oh ça va, t'as quel âge ?) mais ne t’inquiète pas ce n’est rien de tout ça.



Cas numéro deux : Dans le cadre de la recherche d’une relation plus sérieuse, vous sortez souvent ensemble pendant quelques semaines, tout semble parfait mais du jour au lendemain : elle rompt tout contact, ne répond plus aux messages envoyés ou au téléphone. Même si vous parvenez à la rencontrer ou la recontacter, elle refuse les graines/croquettes/bananes etc. fait celle qui ne te connais pas ou agit de manière très froide.

Là encore tu te dit merde, j’ai forcément du faire une connerie lors de notre dernier rendez-vous, tout ce passait si bien ! Je comprends pas ! Encore une fois ce n’est pas toi mais elle qui est à mettre en cause. 



Cas numéro trois : brève rencontre (aquarium, poulailler…), le courant passe bien, vous choppez le portable ou l’email diamant, la magie du blanc. A partir de la vous échangez beaucoup d'email (ça se revend bien sur e-bay) ou vous passez de long moments avec elle au téléphone et puis tout d’un coup boom, silence radio. Elle ne répond plus au téléphone ou au mail ou alors vous fait comprendre qu’elle ne souhaite plus que vous la contactiez. La grosse pute de sale chienne ! T'es à deux doigts d'appeler le chenil voire la boucherie chevaline la plus proche. 

Dans ce cas là, il est assez difficile de se rejeter la faute sur soi si tout se passait bien dans les échanges écrits ou "verbaux". 



Pourquoi certaines A-bitches disparaissent ?

Eh gros con, tu arrêtes un peu de faire le maroilles et tu réfléchis.
Ce sont des A-NI-MAUX
pas des êtres sensibles
Un mec comme Descartès (un phisolophe espagnol) disait que c'était un peu comme des machines, pas de conscience ni de pensée
J'ai pas besoin de te faire un dessin
et tant pis pour ce gros sentimental de Nietzsche qui n'a rien trouvé de mieux que de pleurer en se jetant au cou d'un cheval
il aurait dû l'enculer ! 
et ce gros slip de Derrida qui se pignole devant son chat, pffffff... ah ces phisolophes
rien dans le ben'

Alors voilà, tu les rapelles, tu leur redonnes des croquettes et elles elles t'ont oublié ! C'est tout !
Pas de conscience je te dis !
C'est pour ça qu'elles sont froides quand tu retournes les voir au zoo
Sérieux le seul moyen d'avoir une relation durable c'est de les forcer à faire de la figuration animale
Et à les aliéner à un RMI sous forme de croquettes en les séquestrant...
Pas super classe hein...

Voilà c’est tout pour cette fois, ne soyez donc pas étonné la prochaine fois qu’une A-BITCH “disparaitra” en ne répondant plus aux mails, SMS ou téléphone, putain les gars, ce sont des animaux, n'oubliez pas ça !

Jah weed

CG

samedi 15 septembre 2012

Un petit peu de pub

Allez, chez le Chasseur Gaijin on sait se montrer solidaire ! Voici un petit peu de pub pour un confrère qui a décidé de monter sa petite entreprise, un site de rencontres. T'inquiète ma couille, ça va marcher !
Bientôt en Bentley dans les ruelles de Ueno ! : ))



vendredi 31 août 2012

Anthologie permanente (2)

Alors voilà, je reçois des mails hargneux de la part de puceaux, de trouducul'z hypocrites qui me disent des trucs du genre : "chasseur gaijin, t'es vraiment un gros beauf, encore pire que Rob Trique, Semboule, Ultra-cagué et Bol de liqueur, un misogyne orientaliste du genre Loti en wa-holi, avec ton site de maxipute pour minislip..." abrégeons la litanie d'insulte digne du captaine Haddock en redescente de rouquemoute. Alors que les choses soient bien claires, les gars : je fais ce que je veux, y a de la demande, donc voilà, je l'honore, allez vous faire foutre, et chez les Grecs de préférence. Ah, que ces tristes baiseurs, ces moines soldats me brisent les lucioles. Et pour répondre à monsieur Dorsal, non, je ne prends pas les japonaises pour des animaux, petite tête ! C'est tout le contraire : JE PRENDS LES ANIMAUX POUR DES JAPONAISES ! Tu saisis la nuance ?



Allez, sus à l'aigreur, un peu de littérature de très bon goût, avec Apollinaire aujourd'hui :


LE CONFESSEUR. – Voilà de beaux péchés mortels. Qu’as-tu encore sur la conscience? 
LE PAYSAN. – J’ai toujours pensé à la Rosalie. Un jour que j’étais dans la vacherie pendant que les servantes étaient ailleurs, en train de manger, je vois qu’une vache est en chaleur. Je pense : elle a un con pareil à celui de Rosalie. Je sors ma pine et veux l’enfoncer dans la vache. Mais elle ne se tenait pas si tranquille que Rosalie. Mais je l’ai maintenue, je lui ai soulevé la queue. Alors j’ai pu l’enfiler et ça m’a fait beaucoup plus de bien qu’avec Rosalie. Mais elle m’a chié dessus, sauf respect, si bien que mes couilles et mes pantalons en étaient remplis. C’est pourquoi je n’ai plus eu envie de la baiser. 
LE CONFESSEUR. – Oui, mais comment en viens-tu à des actes pareils? 
LE PAYSAN. – Notre berger le fait ainsi avec ses chèvres et notre servante Lucie s’est mise un jour par terre, dans l’étable, avec le grand jars entre les cuisses, parce que ça fait beaucoup de bien au ventre, a-t-elle dit à sa voisine qui l’a aussi essayé.

Alors, qu'est-ce que vous en dites !?
Big up à Guillaume, mec tu aurais aimé la campagne japonaise (à ce propos faites-moi penser à vous raconter mon expérience du WWOOF !)

À bientôt sous le chapiteau

mercredi 29 août 2012

Bilan de la semaine dernière



Profile de l'écureuil volant (rencontré à Takao) : 30 ans, a passé 7 ans au Laos, gaijin hunter confirmé, ne veut absolument pas parler Japonais, passe son temps à te dire qu'il n’aime pas le Japon et qu’il voudrait vivre dans les Vosges (bah voyons !), végétarien et radin ! Bref un beau combo bien puant. Ah et attends encore un truc pour bien pourrir le tableau, il s’est fait agresser par un furet à Nikkô qui a tenté de lui voler ses noisettes : “il ne pourra jamais être ami avec un furet”… Et tu veux aller vivre dans les Vosges gros ?




Jeudi, je suis allé passer la soirée chez une murène que je m’étais taper la semaine d’avant. L’avantage c’est que chez elle ça m’évite les frais du Love Hotel, le problème : c’est une grosse radine. Du coup j’avais beau lui dire qu’on crevait de chaud dans son fucking aquarium de 150cm², elle a bien mis une bonne heure avant de mettre la clim ! Après on s’est commandé du plancton, de synthèse car madame est végétarienne… forcément la 1ère fois que je l’ai vu on a bouffé des algues donc j’avais pas remarqué. Bon passons, je paye pour le plancton, on écoute un peu de musique, on baise et ensuite bien fatigué on part se coucher et là elle coupe la clim ! WTF !!! Il faisait 40° sans déconner ! Je suais comme un porc et quand enfin j’ai réussi à m’endormir son Iphone braille… Alerte jishin ! Je sais pas où il était le séisme mais j’ai absolument rien senti ! Bref j’ai du dormir 2h et me gaver de sperme de porc toute la journée pour tenir au taf.








Profile du bouquetin : 24 ans, ne parle pas un mot d’anglais, n’a jamais voyagé hors de Nagano, ni même voyagé tout court hors bouc trip et cherche un peu d’exotisme chez un gentil gaijin. Après avoir appris quelques mots de Français, il trouve que c’est une langue très romantique. Avant de me rencontrer il voulait aller en Espagne pour son premier voyage, maintenant il veut visiter le Massif Central. Premier rendez-vous gagnant.

à plus dans l'anus

CG

mardi 28 août 2012

Comment pécho

On passe à l'action les gars : ]



Alors on entend dire beaucoup de choses sur le nampa et tous les plans foireux pour chopper du velu mais sérieusement, je veux dire, restons sérieux un peu là

Le terrain de chasse privilégié, on s'en doute tous, c'est UENO
et en particulier son fameux ZOO
Descendez dare dare à la station JR, foncez vers le zoo et commencez discretos les travaux d'Approche
Le zoo ferme en fin d'après-midi
Le plan est de se débrouiller pour se faire enfermer. Vous avez au préalable prévu une jolie tenue de singe, un peu comme celle là:

"Tintin au Congo à poil
tintinaucongoapoil.tumblr.com

Cool Raoul ! Ensuite un flacon de cyprine de chienne en chaleur fera l'affaire pour ceux qui veulent se faire enfoutrer le derrière, pour les autres bon va falloir se la jouer plus subtile, repérez les périodes de chaleur et n'oubliez pas : plus de la moitié couche dès le premier rendez-vous. Le fait d'être direct dans le zoo vous épargnera en plus les frais d'hôtel.
L'autre jour, j'ai réussi à me taper trois koalas et un coq de bruyère, avant de me faire prendre en cul par un vigoureux zèbre, membré comme un salaud, ça a fini en bukkake sur un axolotl (au secours les gars).

à tchao sous le veau marengo



vendredi 24 août 2012

Anthologie permanente

Comme je sais de source sûre que j'ai des lecteurs fins lettrés, j'ai décidé de vous faire partager les extraits les plus bandants de la littérature mondiale.
On commence par Pierre Boulle :



J’avais admiré des reproductions de tableaux classiques, portraits de singes célèbres, scènes champêtres, nus de guenons lascives autour desquelles voletait un petit singe ailé représentant l’amour, peintures militaires datant de l’époque où il y avait encore des guerres, figurant de terribles gorilles revêtus d’uniformes chamarrés.

Comment ne pas bander son sexe !?



_______hop, un classique, Sade :




Il fout un dindon dont la tête est passée entre les cuisses d'une fille couchée sur le ventre, de façon qu'il a l'air d'enculer la fille. On l'encule pendant ce temps-là, et à l'instant de sa décharge, la fille coupe le cou du dindon. Il fout une chèvre en levrette, pendant qu'on le fouette. Il fait un enfant à cette chèvre, qu'il encule à son tour, quoique ce soit un monstre. Il encule des boucs. Veut voir une femme décharger, branlée par un chien; et il tue le chien d'un coup de pistolet sur le ventre de la femme sans blesser la femme. Il encule un cygne, en lui mettant une hostie dans le cul, et il étrangle lui-même l'animal en déchargeant.


Wow, putain, pas d'accord pour la violence mais sérieux quelle fête ! Le coup du monstre !!



La prochaine fois, un peu de Guyotat OK !


@ ouss@m@ sous le m@tel@s

CG

mercredi 22 août 2012

Bienvenue : )

Salut ! C'est le Chasseur Gaijin ! Devant le succès de mon site, et suite à quelques requêtes de lecteurs, j'ai décidé d'ouvrir une annexe plus... confidentielle... réservée à un public averti !
Eh oui : le Chasseur Gaijin à Ueno ! : D



On s'est compris : fourrer des Japonaises c'est sympa, mais on a parfois envie de pimenter un peu sa verge ! De l'introduire dans des coins plus sauvages : quoi de plus voluptueux que de sentir le boyau culier d'une chèvre ou d'un marmouset se resserrer sur la base de sa bitte ? Hein ? Je vous le demande.
Ah, se faire pépon par un tapir, se faire lécher l'élastique par une taupe, doigter un furet... C'est autrement plus hardcore que de lever quelques boud'z à Muse, hein grand.





Pour tous les gaijin zoophiles, j'ai créé ce blog, pour les happy fews et personne d'autre...
Un blog souverainement émancipé de tout souci de monétarisation, hostile aux médias comme à la reconnaissance académique, un blog qui vous apprendra à pécho 1 maximum d'animox' et qui sait, un jour, vous pourrez peut-être

ENFILER LE PANDA !




à tantôt sous le vélo,

CG